Nouvelle ère
22/04/2004
Joie ! Liberté ! Je viens enfin de me débarrasser d'une vieille épine professionnelle que j'avais dans le pied, et putain de merde (si vous me passez cette vulgarité jubilatoire), ça fait un bien fou.
Après quinze jours enfermé, penché en fumant clope sur clope sur les oripeaux défunts de ma vie professionnelle, vous savez ce que j'ai fait ?
J'ai musardé.
Je me suis baladé au soleil, j'ai senti la ville qui vibrait tranquillement, j'ai mangé un kébab (qui se rappelle encore au bon souvenir de mon estomac à l'heure tardive où je tape ces lignes), j'ai bu un petit café, je suis allé feuilleter les bédés à la FNAC, j'ai fait la sieste, j'ai bouquiné un vieux Simenon, j'ai écouté de la musique, j'ai fait pisser mon chien, et J'AI MÊME PAS PENSÉ À MON BOULOT !
Et demain, je récidive : je vais au marché avec deux sales fripouilles de deux ans et demi, on va s'acheter des galettes au jambon et des fruits, et on va se manger ça tranquillement sur le banc à côté du grand toboggan.
Eh ! Je suis vivant ! Ça faisait 7 ans que j'attendais ça... Quant à l'industrie du disque, elle peut bien s'écrouler sans moi si ça lui chante : je l'emmerde, messieurs-dames. Je l'emmerde.